Ocean’s Eleven et ses suites : avec le recul, on en a pensé quoi ?

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Sorti en 2001, ce film au casting titanesque a réussi à marquer toute une génération. Avec ses suites Ocean’s 12 et 13 et sa spin-off Ocean’s 8 qui met en scène la sÅ“ur de Danny Ocean (interprétée par Sandra Bullock), on peut dire qu’il est devenu une référence cinématographique à part entière. Même si c’est un remake de L’Inconnu de Las Vegas, et ça quasi personne ne le sait ! Mais presque 20 ans après sa sortie, ce film a-t-il encore un intérêt ou a-t-il tout simplement mal vieilli et à ranger au rayon des souvenirs ?

Déjà, il faut dire que le casting est à tomber. Surtout au moment du film, où la plupart des acteurs étaient dans la fleur de l’âge. Dans le rôle-titre : George Clooney. En support : Brad Pitt, Matt Damon Julia Roberts, Andi Garcia. Autant de stars premiums qu’il a bien fallu convaincre de jouer un « rôle « secondaire. » Mais c’est aussi l’occasion de revoir des grands noms du cinémas comme Bernie Mac, Carl Reiner ou encore Elliott Gould qui ont marqué le cinéma des décennies précédentes.

Et pour ceux qui ne connaissent pas le film, l’intrigue est simple… Une bande de braqueurs veut voler les recettes de 3 casinos de Las Vegas : le Mirage, le Bellagio et le MGM pour un montant de 150 millions de dollars. Et même si la fait est ultra prévisible, les ficelles tirées par les scénaristes ne sont pas trop grosses. Avec même quelques surprises et rebondissements. Surtout, ça nous plonge dans le monde des casinos et de leur façon de fonctionner. Bien loin de ce qu’on connaît au chaud derrière notre écran à parier et jouer à la roulette sur un site en ligne comme sur cette page.

Le Bellagio est le centre de l’intrigue d’Ocean’s Eleven. Son manager revient d’ailleurs dans le 13 pour hanter Danny Ocean

D’un côté, on a l’impitoyable manager du Bellagio, Terry Benedict (Andi Garcia), avec une armée de gardes. De l’autre, Danny Ocean (George Clooney) qui recrute 10 malfaiteurs pour l’accompagner dans le casse du siècle qui suivra un match de boxe au sommet. Le film se découpe en trois parties, le recrutement des « candidats Â» si on ose dire avec un casting de rêve et des situations loufoques (parfois). La préparation du casse, puis le casse en lui-même avec ses multiples rebondissements et les capacités / atouts de chacun des malfrats.

On continue d’aimer Soderbergh et ses réalisations

Le tout est admirablement filmé. Et nous devons bien le reconnaître, le mec derrière la caméra est un artiste. Ce n’est autre que Steven Soderbergh. Pour l’avoir revisionné il y a pas longtemps, l’équipe de TTU peut l’affirmer : le revoir des années après sa sortie ne lui enlève rien. Soyons honnête, qu’on l’ait vu ou non, on connaît la fin… Pas besoin de spoiler pour ça !! ðŸ˜‰

En plus, Soderbergh reste un maître. Autant dans la prise des plans du film, mais aussi dans le montage en post-prod. Parce qu’il faut bien avouer que c’est ça aussi qui donne toute la dimension du film. Faire glisser des scènes les unes après les autres, tenir le suspense de minute en minute tout en gardant un fil conducteur pour pas perdre le spectateur au bout d’une heure.

Par contre, c’est vrai qu’on ressent l’absence de technologie. Bon, bien sûr qu’il y a de la technologie à gogo, des systèmes de sécurité dignes de Mission Impossible et tout. Mais en 20 ans, ça a quand même furieusement changé et ça, ça se ressent.


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