Derrière toute success story se cache une personne. Celle de l’UFC, c’est Dana White qui l’a forgée. Parti de rien et homme tout puissant aujourd’hui, Dana White mérite qu’on s’attarde sur sa personne et sur son parcours. C’est un véritable self-made man comme on dit aux États-Unis, un homme qui est parti du jour au lendemain avec un simple billet dans sa poche et qui a réussi à faire son trou et à développer une industrie toute entière. A tel point que certains n’ont pas hésité à allonger des milliards pour racheter son bébé. Voici l’histoire de celui qui crée les stars qu’on adule.
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Son parcours
Dana White, est né le 28 juillet 1969 dans le Connecticut, un petit État américain coincé entre New York et Boston. Boston jouera d’ailleurs un grand rôle dans sa vie, celle d’avant, avant qu’il ne soit le ponte d’une discipline très virile. Petit, il est turbulent et a du mal avec l’autorité, ce qui lui vaudra de se faire virer de deux écoles.
Ayant déménagé à Las Vegas, sa maman le renverra chez ses grands-parents dans le Maine pour essayer de dompter cet animal. Peine perdue, la scolarité n’est pas quelque chose qui intéresse Dana White plus que cela. Il quittera les bancs de l’école avant d’avoir son diplôme et avant même d’avoir atteint sa majorité. Suite à cela, il retourne chez sa mère qui est, entre-temps, revenue à Boston.
Sans diplôme, sans bagage et sans réellement de compétence, Dana White se trouve le premier job qui s’offre à lui. Et ce sera videur de discothèque. Suite à une bagarre, il se reconvertit comme porteur de bagages dans un hôtel, mais cela ne lui convient pas non plus. Il décide alors de devenir boxeur professionnel, un métier loin d’être à sa portée… Pour cela, il toque à la porte de Peter Welch. Ce dernier ne croit pas en lui et veut le dégoûter en lui mettant une dérouillée, mais contrairement à ce qu’il pensait, Dana tient la distance.
Par contre, il ne poursuivra pas dans cette carrière. Plutôt que de passer pro, il choisit d’ouvrir une salle de fitness. Un choix assez gagnant puisque sa salle fonctionne correctement et qu’il peu en vivre. Elle fonctionne suffisamment bien pour que certaines marques veuillent la franchise. Ce ne sont pas les seuls, car la pègre veut aussi en tirer quelques sous, mettant Dana sous la pression et sous la menace. Incapable de payer, il préfère mettre la clé sous la porte et prendre un aller simple pour Las Vegas.
Las Vegas, terre de toutes les chances
Dans le désert du Nevada, White a une nouvelle chance, une nouvelle vie. Il doit par contre tout reprendre à zéro. Par pur hasard, il retrouve un de ses anciens camarades, Lorenzo Fertitta. Ce dernier et son frère possèdent les casinos Stations et font partie de la commission de boxe du Nevada. A deux, White et Fertitta commencent à s’intéresser à la MMA et au business qui gravite autour.
Nouvel hasard, White rencontre Tito Ortiz et Chuck Liddell qui sont deux anciens combattants de MMA. Dana White passe alors manager à plein temps des deux prénommés. C’est comme ça que White, oserait-on dire « par hasard », tombe sur une annonce de la société Semaphore Entertainment Group. Cette société de pay-per-view cherche un repreneur pour sa filiale Ultimate Fighting Championship.
Et c’est ainsi que Dana White et les deux frères Fertitta, qui investissent les deux millions nécessaires, se retrouve à créer la société Zuffa LLC qui rachète les droits de l’UFC. White possède 9 % et se fait nommer président de la fédération.
L’UFC avant Dana White
L’UFC, c’est le championnat principal dans lequel s’affronte les combattants des MMA aux Etats-Unis. Jusque-là, le sport est très confidentiel et rapporte très peu. C’est une des raisons qui a poussé la société Semaphore a s’en séparer.
A l’époque, début des années 2000, le sport n’en est qu’à ses débuts. La ligue est créée en 1993 et n’a aucun succès. Seuls quelques initiés payent pour regarder. D’ailleurs, la ligue est largement déficitaire et est mineure par rapport à ses concurrents des autres pays.
Dana White nettoie l’UFC
Quand Dana White reprend les rennes, c’est pour donner un bon coup de balai et pleinement profiter de l’opportunité que ce sport peut amener. Surtout, le sport n’est pas interdit au Nevada, contrairement à d’autres Etats. En plus, d’autres pays proches ne possèdent pas de ligues ou ont vu le sport carrément interdit. C’est le cas dans la plupart des pays d’Amérique du Sud à l’époque. L’intérêt est donc grand et les possibilités de vendre des droits à l’étranger est quelque chose de très probable.
Pour que le sport soit reconnu et deviennent populaire, il faut tout d’abord qu’il soit propre. On devrait même dire blanchi de toute allégation. White fait donc ce qu’il faut :
- Il instaure des tests anti-dopage
- Certains coups, jugés trop brutaux, sont interdits
- Il exclut certains combattants
Sur le plan sportif, il choisit de créer un sport dans lequel on peut se retrouver. Et comme toujours aux Etats-Unis, il faut que ce soit court, rapide, avec une grosse décharge de virilité. Aussi, il opte pour :
- L’introduction de rounds
- Une limitation du temps de combat
- Des pénalités en cas de non-participation
Enfin, il y a le marketing. Bien sûr, nettoyer le sport fait partie du coup de pub, mais il y a aussi tout ce qui est marketing pur :
- Campagnes de publicité
- Jeux vidéos
- Partenariats avec des marques
- Sortie DVD
- Etc.
Mais tout reste à faire
Il ne fait aucun doute que toutes les mesures prises par White devaient l’être tôt ou tard. Aucun sport, à l’heure actuelle, ne peut accepter que ses athlètes se dopent. C’est contre la moral. Il en va de même pour les coups brutaux. Aucun sport de combat n’accepte que ses combattants risquent leur vie en montant sur le ring. Même les coups les plus durs sont là pour le show. Même sans White, l’UFC aurait vécu ce tournant. Et même si cela a rendu le sport plus acceptable, ça n’a pas non plus drainé les foules dans le pay-per-view.
Quand aux recettes issues des jeux vidéos et des DVD, cela ne représentait pas suffisamment une manne financière à l’époque. Tout au plus, cela couvrait certaines dépenses. Enfin, les marques qui avaient signé des partenariats ne s’étaient pas engagées sur de gros montants. Résultat : l’UFC accusait un déficit gigantesque. On parle de 35 à 45 millions de dollars en 2005.
C’est à ce moment que Dana White a un coup de génie. Il décide de créer une téléréalité. Très en vogue à cette époque, le concept séduit autant qu’il détonne. White propose un contrat de plusieurs centaines de milliers de dollars dans l’UFC à des combattants amateurs. Tout au long de l’émission, on voit évoluer les combattants, certains se font éliminés et d’autres s’accrochent. Le concept séduit les Américains. Chaque semaine, ce sont 2 millions de spectateurs qui suivent la série dans 100 pays différents.
La popularité de l’UFC est là et la fanbase se construit. Et côté profit, l’argent afflue en masse. Zuffa possède alors de telles liquidités que la société avale son principal concurrent, la Pride Fighting Championship.
L’avènement de l’UFC
Devenu maître incontesté de l’UFC, Dana White ne compte pas s’arrêter là. Avec ses associés, ils ouvrent leur capital à des investisseurs dès 2010. Puis en 2016, le jackpot tombe avec un investisseur voulant devenir majoritaire et près à dépenser 4 milliards de dollars pour cela. On est bien loin des 2 maigres millions dépensés à l’époque. Et pour autant, White ne compte pas être mis sur le côté. Il possède toujours ses 9 % et compte bien rester à la tête de la ligue. Il y est d’ailleurs reconduit.
A cela s’ajoute les droits télévisés. Les grandes chaînes ont compris que la ligue avait le vent en poupe et c’était l’occasion de voir de nouveaux abonnés. Ainsi, ESPN n’hésite pas à débourser 1.5 milliard de dollars sur 5 ans pour des droits télévisés dont personne ne voulait quinze ans auparavant.
L’UFC est depuis devenu une véritable marque, bien au-delà de ce qu’aucun sport peut représenter. Elle n’hésite plus à créer du show avec des rencontres chocs. Comme Conor McGregor contre Floyd Mayweather Jr. De quoi ramener toujours plus de public et développer son business.
Enfin, si l’UFC représente le sacre de Dana White, ne perdons pas de vue qu’il reste un homme, conscient d’où il vient et qui multiplie les dons et actes de charité envers les plus démunis. Deux faces d’une même pièce pour un homme dur au grand cœur.
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