Et si la fin du monde était pour demain ?

don't look up déni cosmique

Le style est un peu éculé. Depuis Armageddon et Deep Impact, Hollywood ne s’était plus vraiment penché sur le genre apocalyptique à base de grosse météorite. Du genre, tueuse de planète. C’était donc sans compter sur Netflix qui mise sur un casting XXL pour faire avancer la machine et engranger les vues.
De casting XXL, il en est question. En voulez-vous en voilà. Tête d’affiche oblige, le choix du héros s’est porté sur Leonardo DiCaprio. Mais Jennifer Lawrence n’est pas loin. Un compromis qui ravira hommes et femmes, jeunes et moins jeunes. Tout le monde s’y retrouve. La suite du casting n’en est pas moins déplaisant. Jonah Hill, dans le rôle de l’acerbe conseiller, Meryl Streep en femme présidente, Cate Blanchett, Kid Cudi, Ariana Grande, Tomer Sisley ou encore le vétéran Ro Perlman. Difficile de savoir quand s’arrêter vu le nombre d’acteurs connus ! Il y a dans ce film un nombre incroyable de « award winner. » Cela en devient presque indécent.

Cela dit, ce n’est pas parce que les ingrédients sont bons que la préparation est réussie… Mais pas dans ce cas, le film se veut cynique, réel, cruel et tout en étant une comédie. Pari réussi ici aussi ! L’image de l’Empire américain est écornée, les élites sont dépeintes comme elles sont. On n’en demandait pas plus à Adam McKay, à qui l’on doit également le très bon The Big Short.

Dans Don’t Look Up, Déni cosmique, deux astronomes découvrent qu’un astéroïde géant se dirige sur la Terre. Ils tentent par tous les moyens d’avertir le public. Pourtant tout est quasi perdu d’avance, entre des élites attentistes (qui balaient ça sous le tapis) et des citoyens dans le déni qui préfèrent les écrans de leurs smartphones.

Bref, entre satyre et stéréotypes bien marqués, on ne risque pas de s’ennuyer !