Tatouage : la marque des bannis

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Au Honduras, les jeunes qui veulent sortir des gangs portent sur leurs corps la marque des bannis. Ces tatouages qui témoignent d’une vie passée dans l’ultra-violence.

D’après un récent rapport des Nations Unies, le Honduras connaît le plus fort taux d’homicide au monde avec près de vingt morts violentes par jour, plus encore qu’en Irak ou en Afghanistan. Pour sortir des gangs et de ce circuit fermé d’agressions, de trafic de drogues et d’armes, il faut faire peau neuve. Effacer à jamais les traces d’un passé trop identifiable.

Le docteur Padilla et sa machine laser, unique dans le pays, se déplacent de ville en ville pour gommer ces tatouages, symboles d’appartenance à la 18, la MS 13 ou à tout autre bande criminelle. Mais quitter le gang revient est toujours périlleux, souvent mortel… A moins de se mettre sous couvert de la religion, les repentis se retrouvent dans l’impasse.

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